La droite clairement admis sa défaite et a déjà commencée à réfléchir sur ses erreurs stratégiques. Il semblerait qu’une partie de l’électorat qui a porté Nicolas Sarkozy à l’Elysée en 2007 ne se retrouve plus totalement dans la politique qui est la sienne actuellement : l’ouverture à gauche, les milliards accordés aux restaurateurs (dont les effets sont aujourd’hui nuls !), les chiffres de la sécurité qui ne sont pas excellents, la taxe carbone qui n'est pas toujours comprise etc
La pédagogie des réformes n’est sans doute pas une chose évidente mais elle est fondamentale. Il faut expliquer que l’ouverture est nécessaire, qu’on ne dirige pas un pays en le divisant en clans politiques (cf la gauche dans les régions…), que la taxe carbone est une mesure courageuse qui doit nous faire changer de comportement à travers des incitations fiscales justes.
En revanche, la baisse de TVA dans la restauration est souvent perçue comme un cadeau unilatéral inutile et surtout couteux en tant de crise. Plusieurs milliards d’euros de recette en moins alors que certains ministères pourraient être mieux dotés et/ou réduire le déficit public…
Je ne suis pas certain que le PS puisse se réjouir au point d’être arrogant comme le furent Bertrand Delanoë et Benoit Hamon dimanche soir. Il y a clairement une victoire du PS mais les socialistes sont toujours aussi peu crédibles aux yeux des français pour diriger sur le plan national. Dés l'appel de Dany Cohn Bendit, les Verts ont commencé à se chamailler. De son côté, Martine Aubry se fait narguer par Ségolène Royal et Georges Freche s'apprête à sortir un livre qui à en croire certains n'épargnerait pas la famille socialiste...