Ceux qui voulaient déjà enterrer DSK vont en être pour leurs frais. Les dernières révélations montrent que la plaignante n’est pas aussi irréprochable que les médias et la justice américaine le pensaient.
"Ne t'inquiète pas, ce mec a beaucoup d'argent. Je sais ce que je fais". C'est cette phrase tenue par Nafissatou Diallo qui a mis la puce à l'oreille des enquêteurs. La conversation, révélée par le New York Times, a été tenue le lendemain de l'accusation lors d'une discussion téléphonique avec son ami emprisonné dans une prison de l'Arizona pour trafic de cannabis. Les services du procureur ont mis plusieurs semaines à traduire la conversation car elle était tenue en Fulani, un dialecte guinéen.
Le NYT avait déjà révélé la veille que les procureurs généraux de New York avaient également découvert que 100 000 dollars auraient été versés sur le compte de Mme Diallo depuis deux ans. Enfin, Mme Diallo payait plusieurs centaines de dollars de facture téléphonique chaque mois auprès de cinq opérateurs différents…
Etant à New York lors de l’arrestation de DSK, j’ai pu lire les unes de la presse, et même les éditoriaux de journaux réputés très sérieux comme le Wall Street journal n’y allaient pas par quatre chemins. C’est peut être à nous maintenant de les questionner sur leur système judicaire et sur l’humiliation qu’ils ont fait subir à Strauss Kahn.