« Le redressement dans la justice ». Telle est la phrase répétée sur tous les plateaux TV par les ténors du PS, les ministres, le Président…
La politique économique menée actuellement est la même que celle que proposait le candidat Sarkozy : hausse de la TVA, baisse des charges pour les entreprises. La grande différence était que Sarkozy voulait faire reposer l’effort sur l’Etat via la baisse des dépenses publiques. Hollande fait reposer les efforts sur les ménages à travers plus de 10 milliards d’impôt en plus. Et les français ne sont pas dupes, ce ne sont pas les plus fortunés qui vont payer.
Une chose à mettre au crédit de ce gouvernement, la réflexion sur la hausse de la TVA dans la restauration. Cette baisse décidée par Nicolas Sarkozy n’avait aucun sens. Aucune répercutions à la hauteur des promesses des professionnels du secteur. Cette décision était en total décalage par rapport aux finances publiques.
Je suis passé aujourd’hui dans la ville de Revin dans les Ardennes où Electrolux a décidé de fermer son usine. Le climat est particulier. Tous les habitants sont concernés. Une commerçante me racontait qu’il y a 20 ans, 3000 ouvriers sortaient tous les jours de l’usine. Aujourd’hui, on met dehors les 300 derniers. Qui est responsable ? L’euro ? Le coût du travail ? Les 35h ? La concurrence déloyale de certains pays ? C’est sans doute un peu tout ça. Et la réponse à ces problèmes ne peut pas être homéopathique, elle doit être globale. Le rapport Gallois est un tout et devrait être appliqué comme tel et non en fonction du degré de popularité des mesures.
Concernant les « couacs », ce gouvernement montre au quotidien un certain amateurisme… Peut être pensaient-ils que le fait d’être différent de Sarkozy suffirait à réussir et à être populaire. La preuve, ils ne sont ni populaires, et pour l’instant, les effets se font attendre. Alors…laissons leur du temps, attendons…et prions.